L’équipe émergente 3D CHIP s’intéresse à l’ingénierie tissulaire par bio impression 3D et aux organoïdes sur puces de microfluidique.
Equipe dirigée par Pierre Layrolle
La bio-impression 3D, apparue aux États-Unis en 2004, consiste en un dépôt de cellules vivantes encapsulées dans une matrice d’hydrogel bio compatible (bio-encre) grâce à une technologie d’impression couche par couche contrôlée par ordinateur. La bio-impression 3D permet la bio-fabrication de tissus et d’organoïdes humains de formes complexes à partir d’images médicales. Par association de plusieurs bio encres, il est possible de bio-fabriquer des organoïdes contenant un réseau vasculaire perfusable et de maintenir leur culture pendant plusieurs semaines.
Les organoïdes reposent sur les propriétés intrinsèques des cellules à s’auto organiser spontanément en agrégats sphériques en favorisant les interactions cellules-cellules. L’intégration de ces organoïdes sur des puces de microfluidique de la taille d’une lame de microscope est appelée ‘organs-on-chip’. Ce concept a été proposé en 2010 pour tester des candidats médicaments ou modéliser des pathologies.
Le projet de l’équipe 3D CHIP vise la bio-fabrication d’organes humains ex vivo tels que le cerveau et l’articulation pour comprendre leur développement et modéliser leur physiopathologie. Ces tissus et organoïdes bio imprimés peuvent répondre à des attentes majeures en santé publique (transplantation de tissus et d’organes) mais aussi auprès des industries pharmaceutiques pour le test de médicaments en tant qu’alternatives à l’expérimentation animale.